La profession de plâtrier-plaquiste

Métier du bâtiment, le plâtrier-plaquiste intervient après les maçons et avant les peintres. Ouvrier du second œuvre, il est généralement chargé de trois missions : enduire, isoler et décorer. Dans le cadre de notre guide-conseils pour bien choisir son plâtrier-plaquiste, découvrez ici l’essentiel sur cette profession.

En quoi consiste le métier exactement ?

Le plâtrier-plaquiste est sollicité dans le second œuvre pour travailler sur les plafonds, poser les cloisons ou encore isoler les constructions. Exerçant à l’intérieur ou à l’extérieur, il s’équipe d’une taloche pour enduire les murs et les plafonds avant d’étaler le plâtre. En recourant à la technique traditionnelle, il lisse la couche de plâtre. Il peut recourir à des outils mécaniques pour enduire et produire ainsi des effets de matière ou de crépi. Son travail facilite celui du peintre chargé d’apporter la finition à la construction. Toujours en intérieur, le plâtrier-plaquiste est habilité à installer les cloisons. Il pose les matériaux prêts à l’emploi, notamment les carreaux et les plaques de plâtre. Il peut également être amené à isoler les constructions selon les normes et règlementations thermiques. Les isolations peuvent être acoustiques s’il pose de la laine de verre ou du polystyrène. Le plâtrier-plaquiste peut aussi assurer la décoration en créant des éléments décoratifs ou en moulant : rosaces, gaines d’aérations, corniches, etc.

Quelles sont les qualités requises ?

Le profil du plâtrier-plaquiste répond à un certain nombre de critères. La rapidité d’exécution constitue une première qualité, car le plâtre sèche très vite. La méticulosité et la précision sont d’autres exigences du métier, car l’enduit sert souvent de finition pour les cloisons. Le plâtrier-plaquiste œuvre souvent en hauteur tout en étant exposé à la poussière. Une résistance physique se révèle nécessaire pour exercer ce métier.

Plâtrier au travail.

Quelles sont les compétences nécessaires ?

Le métier est ouvert à tout titulaire des diplômes spécialisés. Le CAP plâtrier-plaquiste et le CAP staffeur ornemaniste permettent d’accéder à cette profession. Il est également accessible au titulaire d’une MC plaquiste, d’un BP plâtrerie et plaque et d’un BMA : staff et matériaux associés. Un bac pro aménagement finition, BM plâtrier-peintre, un BTS aménagement finition ou encore un BMS bâtiment ouvrent à ce métier.

Où s’exerce le métier ?

Le plâtrier-plaquiste travaille seul ou en équipe. Il peut exercer sur un chantier, petit ou grand, au sein d’une entreprise spécialisée dans le plâtre ou d’une société de construction. En collaborant avec les ABM (architectes des bâtiments de France), il peut travailler dans la restauration de monument historique. Un plâtrier-plaquiste débutant gagne en moyenne 1430 € par mois (salaire brut). Cette profession offre beaucoup de perspectives, le secteur du bâtiment étant peu touché par la crise économique. Avec de l’expérience, le plâtrier-plaquiste peut évoluer en chef de chantier ou travailler à son compte. Dans la décoration, il peut s’orienter progressivement et devenir peintre-décorateur.

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