Focus sur la pose de plafond en plâtre armé

Qu’est-ce qu’un plafond de plâtre armé ? Quels sont les avantages et inconvénients de ce type de soffite ? Et quelles sont les techniques employées pour le mettre en place ? Eléments de réponse dans cet article dans le cadre de notre guide sur la pose de plafonds (lire ici).

Qu’est-ce qu’un plafond de plâtre armé ?

Les plafonds de plâtre armé ou plafonds traditionnels font partie, avec les plafonds à ossature apparente et les plafonds fixés, des plafonds non suspendus. Ce type d’ouvrage se définit comme un ensemble de lattes de bois ou de métal prenant appui sur des solives. Il est par ailleurs constitué d’un enduit à parement d’une épaisseur de 10 à 15 mm situé en sous-face du plancher à l’étage supérieur. Ce type d’ouvrage peut par la suite être peint ou être recouvert de papier peint ou de tissu plafond.

Bien que toujours utilisé en rénovation notamment, ce type de soffite devient de plus en plus rare de par la complexité de sa mise en œuvre, laissant place aux faux plafonds. La pose d’un plafond en plâtre armé nécessite en effet un savoir-faire pointu et doit impérativement être réalisé par un plâtrier professionnel.

Avantages et inconvénients du plafond en plâtre armé

En plus du charme traditionnel qu’il confère à une pièce, le plafond en plâtre armé présente l’avantage d’avoir une bonne durée dans le temps et de posséder des performances thermiques et acoustiques importantes. Il est cependant onéreux et difficile à mettre en œuvre.


Techniques de pose

La technique de pose du plafond de plâtre armé va dépendre du support :

• Dans le cas d’un plancher béton, il est possible de plâtrer directement sur le béton sans recourir à une structure intermédiaire
• Dans le cas d’un plancher bois ou métallique, l’accrochage direct n’est pas possible

Il existe deux méthodes principalement utilisées pour la pose de ce type d’ouvrage :

• La méthode du lattis ou baccula : Traditionnellement, elle consiste à fixer un lattis en bois ou en roseaux en sous-face du plancher supérieur. Ce lattis est solidaire du plancher dans la mesure où il est directement collé aux solives. On va ensuite appliquer un enduit de parement à base de plâtre. Les techniques employées aujourd’hui ont évolué, et les treillis de bois ou de roseaux sont désormais remplacés par des treillis de métal galvanisé ou déployé.

• La méthode du faux plafond en céramique : Dans ce cas de figure, on va remplacer le lattis ou le treillis par un faux plafond en terre cuite qui sera plâtré par la suite. Composé de plafonnettes (des briques creuses et plates), ce faux plafond est fixé au plancher supérieur par des suspentes spéciales. A noter que cette méthode exige un plancher suffisamment solide pour résister à cette charge supplémentaire.

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